Cette année encore, dans plus de 1000 lieux en France, des chrétiens se préparent à célébrer dans la joie la fête du 8 décembre.
Et cette année encore, l’image de Marie – Mère de Dieu et Patronne de nos villes – s’étalera abondamment sur les murs et les frontons de nos églises, sur les vitrines de nos commerces, le long de nos rues, dans le métro et dans nos gares.
Ce message d’Amour et de Paix, des chrétiens ont décidé de le concrétiser en organisant le jour du 8 décembre de multiples processions qui convergeront vers Marie aux pieds de qui ils déposeront en action de grâce, des lumignons.
Notre nouveau Directeur diocésain, Olivier DELTOUR, nous a proposé de nous mobiliser tous, écoles, collèges, lycées autour de la figure de Marie. Comme le diocèse nous y encourage pour le temps de l’Avent avec le projet : « accueillons l’inattendu de Dieu », cette initiative est l’occasion d’illuminer nos établissements, de créer un signe visible de la présence de Dieu dans nos vies et nos Communautés. Nous rappelons aux Communautés éducatives, et aussi à tous ceux qui passent devant nos établissements, l’importance du « Oui » de l’espérance et de la joie qui caractérisent la période de Noël.
C’est pourquoi, dès ce vendredi 6 décembre, vous avez pu observer deux nouvelles bâches « Merci Marie » sur notre façade. Elles viennent accompagner toute notre décoration de Noël lancée depuis le début du temps de l’Avent que nous avons inaugurée lors de notre soirée Portes Ouvertes.
8 décembre : Joie et Lumière pour célébrer Merci Marie et la réouverture de Notre Dame de Paris
Ce dimanche 8 décembre, nous avons la joie de célébrer une date riche de significations spirituelles et culturelles : la fête de l’Immaculée Conception et la tradition de « Merci Marie ». Cette journée éclaire notre foi et notre mission éducative en lien avec l’Église.
Merci Marie : une tradition de lumière
Initiée à Lyon, cette fête des lumières est une manière de remercier la Vierge Marie pour sa protection. En ce jour, des milliers de bougies illuminent les fenêtres et les rues, exprimant la foi et la gratitude des fidèles. À Cysoing, nous avons perpétué ce geste simple, mais profond, en plaçant deux beaux portraits de Marie sur notre façade pour témoigner de notre prière et de notre espérance.
Un événement marquant pour notre Église : la réouverture de Notre Dame de Paris
Cette année, le 8 décembre revêt une importance particulière avec la réouverture de la cathédrale Notre Dame de Paris, symbole fort de notre patrimoine spirituel et culturel. Après l’incendie de 2019, cet édifice, témoin de la foi chrétienne depuis des siècles, reprend vie sous la bénédiction de Monseigneur Laurent ULRICH, ancien archevêque de Lille et désormais archevêque de Paris. Ce lien spécial nous invite à la prière pour l’unité et la renaissance de l’Église.
À Saint Joseph – Notre Dame de Cysoing : nous vivons ce jour en communion
Nous vous encourageons à vous joindre à ces initiatives et à porter dans vos cœurs la lumière de Marie, source d’espérance et de joie.
Que cette fête soit pour chacun un rappel de la beauté de notre foi et de la mission d’éducation confiée à notre école catholique, toujours tournée vers la lumière du Christ.
Les Lyonnais y implorèrent le secours de Marie contre les calamités publiques et donnèrent une grande solennité à la fête de la naissance de la Vierge, le 8 septembre.
L’initiative actuelle de Merci Marie est née à Lyon où les illuminations sont liées au culte de la Vierge Marie, dont la colline de Fourvière est le haut-lieu. Chapelles et basilique s’y sont succédé depuis le Moyen Age. Les Lyonnais y implorèrent le secours de Marie contre les calamités publiques et donnèrent une grande solennité à la fête de la naissance de la Vierge, le 8 septembre.
En 1852, on achevait à Lyon la reconstruction du clocher de la vieille chapelle de Fourvière. Au sommet de l’édifice, on avait placé une statue de la Vierge Marie en bronze doré. Elle devait être inaugurée le 8 septembre, mais une inondation dans l’atelier du fondeur retarda la cérémonie au 8 décembre, autre fête de la Vierge, celle de l’Immaculée Conception.
Ce jour-là, des feux d’artifice étaient prévus mais une pluie torrentielle s’abattit sur la ville. A la tombée de la nuit, le ciel s’éclaircit et la pluie s’arrêta. « Tout à coup apparaissent à quelques fenêtres inconnues des lignes de feu… La ville s’était embrasée en un instant. Bientôt, il ne restait plus, sur la vaste étendue des quais, des rues, des passages ignorés et des cours invisibles, aucune fenêtre obscure. Les petits marchands, les clochers, illuminaient leurs baraques, leurs voitures et jusqu’aux bordures des trottoirs… Quelques feux de Bengale s’allumèrent sur les toits de la chapelle de Fourvière, la statue de la Vierge apparaît et la grosse cloche de Saint Jean, cet éloquent interprète des joies publiques, est lancée à toute volée. A huit heures, la population entière était dans la rue, circulant, paisible, joyeuse et attendrie. On se serrait la main sans se connaître, on chantait des cantiques, on applaudissait, on criait : « Vive Marie ! » Les étrangers n’en revenaient pas de leur surprise, et les Lyonnais, tout remplis qu’ils étaient de cette fête improvisée, se demandaient comment, en un instant, une population de trois cent mille âmes avait pu être saisie de la même pensée ».
L’événement éphémère d’une nuit devint institution. On prépara avec soin les illuminations de 1853. Quant à celles de 1854, elles furent un triomphe, car elles coïncidaient avec la proclamation par le Pape, à Rome, du dogme de l’Immaculée Conception. Les Lyonnais avaient la fierté des précurseurs.
Depuis, chaque année, le soir du 8 décembre, les Lyonnais illuminent leur ville pour la fête de l’Immaculée Conception.